Mes Chroniques et Mes Sons du Moment

D12 - Devils Night

  • Publié par NWA4LIFE
  • mar 09 mars 10 - 10:31

 

Date de sortie : Juin 2001
Label : Shady Records
Certifié : Platine

Retour en 2001, alors que toute la planète est encore sous le choc après la déferlante Eminem grace à son album The Marshall Mathers Lp, ce dernier en remet une couche mais cette fois-ci avec son groupe D12, que l’on a pu découvrir sur Under The Influence, extrait de The Marshall Mathers Lp. Ce groupe fondé entre 1994 et 1998 à Détroit est composé de 6 bonhommes, j’ai nommé : Proof (RIP), Swifty McVay, Bizarre, Kon Artis, Kuniva, et bien sûr Eminem.

L’album commence par encore un AUTRE Public Service Announcement des plus déjantés et qui annonce la couleur: une suite du précédent album d'Em, Marshall Mathers LP. On pourra en effet reconnaître la même vibe que se soit au niveau des productions orchestrées par Kon Artis, Jeff Bass, Eminem et Dr Dre qui n’est jamais très loin, qu’au niveau de l’ambiance toujours aussi délurée, comme le prouvent des tracks comme le single Purple Hills ou encore Blow My Buzz, mais parfois aussi très angoissante comme avec les titres Instigator, American Psycho et ses notes aigues de piano et cette guitare électrique des plus inquiétantes, voire même une ambiance violente comme le titre Fight Music produit par notre bon vieux docteur qui garde toujours un œil sur les réalisations de son protégé. Il produit aussi Revelation.
Mais ne vous inquiétez pas la gente féminine n’est aucunement épargnée avec Pimp Like Me où une voix déjà entendue sur le second opus en major d'Eminem qui n’est autre que celle de Dina Rae, et Nasty Mind en duo avec Truth Hurts (quoique duo est un bien grand mot puisqu’elle ne fait que les fonds vocaux du morceau), deux morceaux ultra machistes. Un autre rappeur est de la partie, c’est le poulain d’Eminem, j’ai bien sur nommé Obie Trice qui nous lache un petit freestyle. L’album finit par une diss track, Girls, envers Dj Lethal, Everlast et Limp Bizkit en bonus.

La particularité des D12 n’oublions pas est d’être « schizophrènes », chacun ayant une double identité. Vous comprenez maintenant pourquoi l’album est à la fois hilarant mais aussi stressant. Cette particularité donne une saveur assez plaisante. Quoi qu’il en soit ceux qui n’ont jamais aimé la vibe d’Eminem ne pourront (je ne pense pas) aucunement apprécier l’album à sa juste valeur, et au contraire, ceux qui n’auraient pas encore jeté un coup d’œil et qui sont fans d’Eminem peuvent se jeter dessus. Cet album est sûrement le meilleur de leur discographie jusqu'à aujourd’hui et pour l’instant leur seul classique.

16.5/20

  • 8.00/10
  • 1 notes
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